Benoît Hamon pense aux législatives à Trappes

Publié le par Un monde d'avance Yvelines

Benoît HAMON, le porte-parole du Parti Socialiste, s’intéresse de près aux Yvelines. Sa candidature aux régionales d’Île-de-France de 2010 dans le département — annoncée récemment par Jean-Paul Huchon, le président PS de la région Ile-de-France — ne pourrait être qu’un ballon d’essai pour les élections législatives de 2012.

Le quadragénaire, emblématique de la nouvelle génération montante au sein du PS, viserait la 11e circonscription (Trappes-Elancourt). « C’est un homme charismatique, qui correspond à mon souhait de renouveler et rajeunir les listes, indique Jean-Paul Huchon. Il va pouvoir aussi s’approcher du secteur de Trappes et de l’agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, une circonscription (NDLR : la 11e) qu’il pourrait briguer en 2012 », confirme le président de la région Ile-de-France. 

 

« Tout le monde est unanime sur sa venue »

 

L’arrivée de l’ancien député européen, qui a débuté sa carrière politique dans l’Essonne, n’est pas pour déplaire à la fédération départementale du PS. « C’est un super renforcement. Tout le monde est unanime sur sa venue », assure-t-on au sein du PS des Yvelines. Stéphane Olivier, conseiller régional socialiste de Guyancourt, proche de Benoît Hamon, ne cache pas non plus son enthousiasme. « Il incarne le renouveau en politique. Il s’est rendu à plusieurs reprises dans le département et a su tisser des liens privilégiés avec les militants. Il envisage de s’installer durablement dans les Yvelines », assure l’élu. En mai dernier, il était venu à Elancourt écouter les salariés de l’entreprise Wagon Automotive. Dernièrement, il était à Plaisir pour soutenir la candidature du socialiste tenir Frédérik Bernard aux législatives partielles face à l’UMP David Douillet. « Pour le PS yvelinois, Benoît Hamon représente un atout, assure Stéphane Olivier. Il y a déjà sure deux personnalités nationales, Jean-Paul Huchon, le président de la région, et la sénatrice Catherine Tasca, qui n’est plus aujourd’hui dans une perspective de conquête électorale. » D’ailleurs, l’ancienne ministre de la Culture avait choisi en 1997 cette circonscription pour se faire élire à l’Assemblée nationale. Ce parachutage avait été plus heureux que celui, dix ans plus tard, de Safia Otokoré, conseillère régionale (PS) de Bourgogne. Membre de la direction du PS, cette dernière n’a jamais réussi à s’ancrer dans le département. Récemment, elle a démissionné de son mandat de conseillère municipale d'Elancourt.

Article du Parisien du 28 octobre 2009

Publié dans Expression

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